Éric Mesnier a déjà vécu plusieurs vies. Originaire de Briançon, il intègre la gendarmerie en 1996 et effectue, dès 1998, de multiples stages et renforts en PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne). En 2001, Éric est officiellement affecté dans cette unité d’élite. Après 22 ans de gendarmerie (dont 18 dans le secours), 600 opérations de secours et 800 personnes secourues, il prend sa retraite en 2016. Il achève sa formation de “coach” et de préparateur mental en 2020. Aujourd’hui, il possède plusieurs cordes à son arc: auteur du livre “Secours en Montagne”, préparateur physique et mental au rugby club d’Annecy, coach et préparateur mental en entreprise… Rencontre.

Comment est née l’idée d’écrire un livre ?

Je crois que depuis le début de mon métier de secouriste, j’ai eu envie de transmettre ce que l’on vivait sur le terrain lors des opérations, c’est un condensé de vie avec ses hauts et ses bas, mais en accéléré… Il est même possible de passer par toutes les émotions en une journée.

C’est à force de diverses interventions dans les entreprises, lors de conférences, de séminaires… que les personnes m’ont soufflé l’idée de les coucher sur le papier.

Quelles leçons tirez-vous de ces 18 années en tant que secouriste dans le PGHM ?

Que les miracles existent et que dans la vie, il n’y a rien d’impossible mais bien un-possible. En effet, j’ai connu des situations où tout semblait aller à l’encontre de la survie de la victime, et pourtant ! L’équipe, la stratégie, les décisions, l’abnégation de tout un groupe, et la bataille de la victime pour rester en vie nous on fait basculer du côté de la vie…

Quelles sont les challenges auxquels vous faites face aujourd’hui en tant que coach/ préparateur mental ?

Le challenge de transposer les clés de la réussite d’une équipe constituée de 5 personnes expertes dans des domaines diamétralement opposés et avec des émotions différentes, dans la vie de tous les jours.

La communication de tous les instants, l’implication vers un objectif commun, la motivation des 5 collaborateurs, la « gestion de crise », l’analyse , le management situationnel…et encore tellement d’autres thèmes présents dans cette équipe de secouristes lors d’interventions risquées et parfois vitales que j’ai à cœur de transposer dans les entreprises , les groupes de sportifs (USAR) ou des particuliers.

Tout cela a énormément de sens pour moi , comme le secours en avait à cette époque.

Pourquoi rejoindre le mouvement DANS ma ZONE 74 ?

Je pense que c’est un concept atypique, tout comme mon trait principal de caractère… Je crois que DANS ma ZONE 74 et le Rezo des Fondus ont la bonne dimension et le bon fonctionnement. Le fait d’être proche des locaux que l’on a à côté de chez soi, de les rencontrer lors d’évènements est une réelle richesse. La présence digitale est importante actuellement mais il est précieux de continuer à créer du lien, de partager. Il est important pour moi de travailler en local avec les acteurs du territoire, de privilégier les circuits courts pour la commercialisation de mon livre, c’est essentiel pour l’avenir.  

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